Caro & Arno Fantastic Voyage
BRESIL, autre pays très attendu de part l’image qu’on en a, avec tous ses clichés, également un nouveau challenge linguistique et ce n’est pas gagné.
Le portugais brésilien si chantant à nos oreilles l’est beaucoup moins quand il sort en portugnol de nos bouches.
Difficile de se faire comprendre et pas évident de tout saisir.
Ici nous sommes en hiver, mais ça n’en est pas un qui ressemble aux autres.
C’est grand soleil, 35° peu de pluie et quasi pas de moustiques, le rêve quoi !
Mais voyons voir par nous même toutes les merveilles dont le Brésil regorge, à commencer par :
IGUAZU ? Encore ? Et OUI !! Mais cette fois du côté brésilien.
Quand on aime on ne compte pas. Cette fois le soleil étant bien présent (ben oui on est au BRESIL), on ne va pas se priver.
De ce côté, les vues sont plus d’ensemble, on comprend mieux la physionomie des lieux. L’appareil photo travail aussi fort.
Le spectacle est toujours grandiose et plus la visite avance, même si elle est plus courte, plus on se rapproche de l’eau.
Comme du bord argentin on fini dans le bouillon, trempés de bonheur à notre plus grande joie.
Difficile de dire quel côté on préfère, les deux sont différents et complémentaires.
On a pu profiter du soleil au Brésil et plus de la faune en Argentine.
En tout cas beaucoup de la MAGIE des deux bords.
Petit tour au Parc das Aves, constitué de grandes volières dont certaines sont pénétrables.
L’endroit offre une balade étonnante dans une forêt tropicale avec beaucoup d’oiseaux différents tropicaux et locaux aussi.
Ludique même si ils ne sont pas en liberté, l’approche peut se faire de très près.
Un régal pour les yeux, beaucoup de couleurs, d’autant plus lorsque les toucans ou aras se mettent à voler et faire le spectacle en nous frôlant.
On prend la pose avec un ara sur le bras et un boa autour du coup, frissons garantis.
Si on souhaite profiter un maximum de cet immmmmmense pays il ne va pas falloir trainer. Le Brésil est aussi grand que l’Europe au complet.
Notre visa dans le pays est de trois mois non renouvelable, ça va être juste, trop.
Direction la côte atlantique et nous souhaitons bien renouer avec nos maillots de bain. Le premier bain se fera un peu attendre, l’eau est fraiche en cette saison et nous sommes encore bien au sud.
On finit pas se jeter à l’eau sur une belle plage en ayant laissé passer quelques unes mais qui nous aurons permis de commencer à faire le plein de vitamine D.
Le Brésil c’est bien sur les plages, elles ont une réputation qui n’est plus à faire.
Alors on va vérifier ca.
Avec trois guides en poche (français, espagnol et portugais), c’est un peu trop on ne sait plus où donner de la tête, sans oublier aussi le plus important: suivre notre intuition.
Comme dans beaucoup de pays latins, les stands de fruits et autres fleurissent au bord des routes et nous permettent de faire quelques emplettes de produits locaux.
Nous avons un grand faible pour ces petites bananes qui ne payent pas de mine mais qui se révèlent être de vrais bonbons fondants, délivrant une saveur unique.
Nous faisons une escale par la petite Trinidade, la plage est parsemée de gros rochers imposants que l’on se plait à grimper.
Séance photo matinale oblige pour bénéficier de jolis contre jours. Ici l’eau agitée fait le bonheur des surfeurs.
L’autre coté du village accueille une longue plage puis après une petite marche sur de beaux sentiers dans cette exubérante jungle, on accède à des piscines naturelles: les eaux abritées de l'océan par de gros blocs de roches rendent l’eau paisible et invitante à la baignade.
Bivouac de rêve au pied de la source entre plage, pierres et végétation.
Paraty, nouvel arrêt touristique et pas des moindres.
Petite ville photogénique avec un centre historique colonial très bien préservé.
Ses rues aux pavés irréguliers et maisons basses aux murs blancs, les portes colorées avec balcons en fer forgé lui donnent une belle homogénéité.
Seul le nombre improbable de magasins de souvenirs, restaurants et hôtels nous ramènent dans les temps modernes.
Il fait bon flâner ici et quel plaisir de tomber sur un camping car immatriculé en France.
À son bord Christine, Luana et Hervé, sur les routes des Amériques depuis plusieurs mois, ils viennent comme nous du Canada.
Nous passerons quelques belles soirées à se remémorer des bons souvenirs de ce nord Amérique.
Selon les marées, les rues de la vielle ville se voient envahies par les eaux, rajoutant de jolis reflets et un air unique au décor.
Sur les hauteurs du fort nous passerons une partie de la matinée à traquer une brave tortue.
Le lendemain nous filons au toboggan et piscines naturelles non loin d’ici.
Devant nous se dresse une massive roche en pente que le ruisseau a lissé formant un toboggan de pierre naturelle.
La prudence aura raison de nous et nous profiterons des eaux fraiches.
On laisse les enfants du coin faire le spectacle. On sent l’habitude, sans peur ils se lancent, glissant debout dans les pentes, effectuent des sauts et ajoutent du piment lorsque l’un d’eux saute par-dessus un de ses amis allongé au milieu de la descente.
Les lieux sont reposants et parfaits pour apprécier une fois de plus la végétation luxuriante. Ici les ficus ont une bien autre allure que ceux que l’on a chez nous, ce sont des arbres immenses de même que toutes ces plantes exotiques qui poussent difficilement dans nos appartements forment ici à elles seules des bosquets. Captivant.
De retour à Paraty, nous retrouvons nos amis et faisons également la connaissance de Martine et Jean-Marc, sur les routes du monde avec leur camion Iveco.
Jean-Loup prend de suite des proportions de lilliputien.
Nous profitons pleinement de ces moments car nous savons que rencontrer des voyageurs véhiculés au Brésil est très rare.
Par contre il n’est pas rare de rencontrer des jeunes brésiliens qui parlent très bien français, ainsi nous faisons la connaissance de Rafaël ..
Il aime rencontrer les touristes français avec lesquels il entretient son français et avec qui nous apprenons beaucoup sur la culture de son pays.
Bel échange, merci à toi.
Encore un tour dans le centre historique et ses alentours puis nous décidons de reprendre la route vers la mythique Rio de Janeiro.
On ne peut s'empêcher de jeter un coup d’œil aux plages, criques, villages de pécheurs qui bordent la côte.
Un arrêt à la plage Sao Goncalo, fidèle à nos espérances, sable fin, plage déserte et eaux calmes parfaites pour un nouveau bain. Farniente.
La route sinueuse du bord de côte est très agréable, nous sommes sur la Costa Verde, la végétation est abondante et contraste avec cet océan au bleu profond.
Rio de Janeiro
C’est non sans mal que nous atteignons la frénétique Rio de Janeiro (Rivière de Janvier) entre le manque d’indications, la chaleur et la circulation, ce n’est réellement pas une partie de plaisir.
On finit par arriver à la mythique et incontournable plage de Copacabana dont les cariocas (habitants de Rio) ont fait la célèbre réputation.
Copacabana où la culture de la plage par excellence, tout y est : vendeurs ambulants, kiosques à caipirinhas, agua de coco et aussi bien sur, ici le culte du corps bien représenté: bien évidemment les fameuses brésiliennes mais aussi les sportifs, course à pied, vélos, futebol (prononcé footchibol), Beach volley, sans oublier les plus tout jeunes à la peau ultra fripée et plus que tannée par le soleil.
En reprenant le van direction le Pain de Sucre, on découvre un peu plus cette immense ville, construite entre des montagnes et des baies, qui lui donnent tout son charme.
La verdure est très présente et toujours aussi luxuriante.
Une fois au pied du Pain de Sucre, on se gare non loin des beaux quartiers qui pour l’espace de quelques jours deviendront notres.
Nous retrouvons Christine, Luana et Hervé qui viennent d’arriver. Nous passerons une autre agréable soirée ensemble.
C'est reparti, on affronte la terrible circulation carioca pour rejoindre le Corcovado ou Christ rédempteur.
Une fois de plus ce n’est pas facile mais on ne lâche pas l’orientation et le pilotage, finissons par arriver au premier mirador. On souffle.
Et il faut dire que les vues sont superbes.
Le Pain de Sucre en fond au milieu des baies.
De l’autre côté le Christ et ses bras grands ouverts, il veille sur cette ville qui s’étend à perte de vue.
Nous pouvons observer de tous petits singes aux têtes ébouriffées, un air de ressemblance avec les grimlins.
On est a Rio, on n’oublie pas de monter la haut, donc après s’être garé sur l’ultime parking, on fini avec la navette.
Le panorama est grandiose et nous paraissons bien petits à côté du Corcovado, nous restons un bon moment à profiter du paysage et se rendre compte de là où nous sommes…
D’ici le 360° est quasi parfait. Il y a même une chapelle dans la base de la statue !
Les favelas sont les seules à se cacher derrière les flancs des collines verdoyantes de la ville.
On continu la visite en traversant le Parc Nacional da Tijuca et profitons d’une cascade au bord de la route et faisons comme les cariocas, nous nous y rafraichissons et nous douchons.
Les miradors se suivent et nous donnent à chaque fois de nouvelles vues et toujours cette étendue de la cité à perte de vue.
Nous passerons une bonne partie de l’après-midi à Ipanema, plage branchée et bondée, où les jeunes cariocas se retrouvent pour des séances jasette/bronzage ou watching people autre activité favorite, entassés les uns sur les autres dans leurs chaises de plages.
Et comment finir en beauté une si belle journée, et bien par le Pain de Sucre bien sur. On décide d’emprunter le sentier qui mène au deuxième téléférique.
Ca grimpe fort mais on ne se lasse pas de pénétrer cette verdure abondante.
En observant la faune, on oublie un peu que nous sommes au cœur de la ville.
Nous arrivons juste à temps pour profiter du couché de soleil sur la mégalopole. Doucement les lumières s’allument et illuminent les quartiers, favelas, baies et plages. Une fois de plus on reste sublimé par la beauté des lieux, nous qui ne sommes pas vraiment grande ville, Rio nous enchante. Mais si on voulait vraiment en saisir toute sa complexité il nous faudrait y vivre et ce n’est pas au programme.
On reste un jour de plus, on retourne faire les plages et on en profite pour voir Nathalie, une cousine éloignée d’Arnaud.
Elle vit ici avec son mari et ses enfants depuis quelques années et captivés par la conversation, les bons plans et les conseils qu’elle nous fournit, nous en oublions de prendre une photo. De vraies têtes en l’air.
Merci pour ce temps partagé en ta compagnie et du bon déjeuner sur Copacabana.
On clôture notre trop court séjour à Rio par un match de foot, sport national oblige, voyons ce que représente la folie futebol qui règne dans le pays, on veut tester l’ambiance du stade.
Comme le grand stade Maracanã est fermé pour restauration en vue de la prochaine coupe du monde 2014, nous irons dans un autre stade de la ville pour assister à la confrontation d’un des 4 clubs de la ville : Fluminense versus São Paulo.
On décide de s’y rendre en bus, une bonne occasion pour tester la conduite plus que sportive des chauffeurs.
Nous sommes installés dans la tribune des supporters du Fluminense (victorieuse) pour le coup, on en a pour notre spectacle et notre argent.
L’ambiance tout au long du match est hallucinante et les supporters survoltés.
On repart comme on est arrivé sans aucun désordre ou sentiment d'insécurité.
Rio De Janeiro est une ville exceptionnelle, très photogénique de part son emplacement géographique surprenant.
Vivante et dynamique, sa qualité de vie parait avoir un certain potentiel. A aucun moment elle ne nous laissera le sentiment d’insécurité comme sa mauvaise réputation le laisse à croire.
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princess (lundi, 15 octobre 2012 11:08)
Ah lalala ma chérie !!! J'aurais adoré faire cette partie avec vous.
Je pense que je vais taner Mickael pr nos 10 ans de mariage, un petit voyage au Brésil s'impose.
Bisous
Tof (mercredi, 17 octobre 2012 09:59)
Brasil... Muito legal!!!
Nicole (jeudi, 18 octobre 2012 15:17)
Encore un épisode fabuleux, on croit rêver en vous voyant tous les deux surplomber la baie de Rio, mais aussi devant les chutes d'Iguazu, en fait j'adore les photos où l'on vous voit tous les deux, vous êtes trop beaux!!je vous embrasse fort fort
lucyle (lundi, 29 octobre 2012 15:29)
Souvenirs!!!Souvenirs!!!Rio comme je l'adore. Une des plus belles villes du monde.C'est fabuleux.Des photos
époustouflantes. Encore merci pour ces moments de bonheur.Je vous embrasse très fort.
Aurélie (jeudi, 01 novembre 2012 07:32)
Photos et article magnifique qui font rêver... Merci de nous faire partager ces moments... Au moins on est un peu avec vous.. J'adore les photos dans lesquelles on vous voit. Grosses Bises de nous 3 et à bientôt
Elise la cousine ! (vendredi, 09 novembre 2012 06:42)
Ravie d'avoir de vos nouvelles brésiliennes... cela donne d'autant plus envie que l'échéance des JO n'est plus très loin. Rio sera vraiment la ville a découvrir ou à redécouvrir. Je vous embrasse très fort tous les deux et à très bientôt !